Il existe deux options pour acheter dans le neuf : acquérir un logement déjà terminé et prêt à être habité ou opter pour une vente en l’état futur d’achèvement (VEFA), où vous achetez sur plan un bien encore en construction. Chaque année, des dizaines de milliers de Français sont attirés par ce type d'acquisition, que ce soit pour changer de résidence principale ou pour réaliser un investissement locatif. L'immobilier neuf présente en effet de nombreux avantages, que voici.

L'un des principaux atouts de l'achat dans le neuf réside dans la réduction des frais de notaire. Alors que dans l'ancien, ces frais (qui incluent diverses taxes collectées par le notaire) s'élèvent généralement à 7-8 % du prix d'achat, ils ne représentent que 2 à 3 % pour un bien immobilier neuf, qu'il s'agisse d'une maison ou d'un appartement. Cet écart peut représenter plusieurs dizaines de milliers d'euros, une différence significative à prendre en compte. De plus, les promoteurs immobiliers proposent régulièrement des offres où les frais de notaire sont entièrement pris en charge.

Aucun travaux à prévoir avec un bien neuf

Si les travaux de rénovation ne sont pas pour vous, l'immobilier neuf est la solution idéale. En achetant un logement neuf, vous êtes assuré de ne pas avoir à réaliser de travaux pendant de nombreuses années. Le bien est livré conforme à vos choix de matériaux et d'équipements définis avec le promoteur. Si des défauts sont constatés à la livraison, vous pouvez exiger des réparations grâce à la garantie de parfait achèvement, qui est obligatoire pour toute nouvelle construction.

Par ailleurs, vous bénéficiez d'une protection supplémentaire avec la garantie biennale couvrant pendant 2 ans les équipements comme les chaudières, systèmes de chauffage et robinetterie. Pour le gros œuvre, la garantie décennale vous protège pendant 10 ans. Que vous soyez investisseur locatif ou propriétaire de votre résidence principale, il ne vous reste plus qu’à installer vos meubles et décorer, une solution particulièrement pratique.

Des travaux à prévoir dans l'ancien

Bien que l'achat d'un bien ancien soit généralement moins coûteux, il s'accompagne souvent de travaux de rénovation. Et qui dit rénovation, dit également risques de mauvaises surprises. De nombreux nouveaux propriétaires découvrent, après l'achat, des réparations imprévues qui n'avaient pas été incluses dans leur budget initial.

De plus, le coût des travaux peut rapidement augmenter : refaire une pièce, mettre aux normes l'installation électrique ou remplacer une chaudière ancienne. Pour les acheteurs ou investisseurs dans l’ancien, il est donc essentiel de prévoir un budget supplémentaire pour la rénovation en plus du prix d’acquisition.

Une efficacité énergétique supérieure dans l'immobilier neuf

Les constructions neuves doivent se conformer à la réglementation énergétique RE2020 (et auparavant, à la réglementation thermique 2012). Ces normes imposent des exigences strictes en matière de performance énergétique : une consommation d'énergie réduite, un confort thermique optimal été comme hiver, ainsi qu'une ventilation efficace. Ces contraintes assurent un bien-être maximal dans le logement, pour vous ou vos locataires, ce qui constitue un atout majeur sur le marché locatif. En général, les biens neufs obtiennent une étiquette énergétique allant de A+ à B au DPE, garantissant l'absence de travaux de rénovation énergétique pour de nombreuses années.

En revanche, dans l’ancien, il est plus courant de rencontrer des habitations classées F ou G au DPE, synonymes d’inconfort et de fortes consommations énergétiques. De plus, les logements classés G avec une consommation supérieure à 450 kWh/m² sont interdits à la relocation en France métropolitaine, et d'ici quelques années, les biens classés F puis E seront également concernés, à partir de 2032. Ce type de contraintes ne vous affecte pas si vous optez pour un bien immobilier neuf.

Exonération de la taxe foncière

Les logements neufs bénéficient d’une exonération de la taxe foncière pendant les deux premières années suivant la fin de leur construction. Cette exonération est complète, que le bien soit utilisé comme résidence principale ou secondaire. Cet avantage fiscal est d'autant plus intéressant avec la récente augmentation significative de la taxe foncière en France. Cependant, toutes les communes ne proposent pas cette exonération. Il est donc nécessaire de contacter votre centre des impôts local pour vérifier votre éligibilité, et cela au plus tard 90 jours après l'achèvement des travaux.

Les inconvénients de l'immobilier neuf

Bien que l'immobilier neuf offre de nombreux avantages, l'un des principaux inconvénients réside dans son coût élevé. Les bénéfices qu'il procure s'accompagnent généralement d'un prix plus important que celui de l'ancien.

Il est nécessaire de prévoir en moyenne 10 à 30 % de budget supplémentaire pour acquérir un logement neuf, ce qui représente une différence notable. Cette augmentation doit être comparée aux surcoûts souvent rencontrés dans l'ancien, tels que les travaux de rafraîchissement, ainsi qu'à l'exonération de la taxe foncière et aux frais de notaire réduits.

Les risques de retards de livraison dans l'immobilier neuf

Que ce soit pour la construction d'une maison ou d'un appartement, les retards de livraison sont monnaie courante. Ceux-ci peuvent varier d'un mois à plusieurs mois, voire jusqu'à un an pour les plus malchanceux, ce qui constitue l'un des principaux risques. Pour un investisseur locatif, cela se traduit par de nombreux mois sans possibilité de mettre son bien en location, tandis que pour un propriétaire occupant, cette situation peut s'avérer inconfortable et compliquée.